vendredi 25 octobre 2013

Je suis chrétien réformé, et donc catholique

Une appellation est souvent ambigüe. Je me comprends comme chrétien de la confession réformée, mais je suis bel et bien conscient du fait que d'autres Eglises, dont l'Eglise catholique romaine, n'ont cessé de connaître des réformes.

Le mot "catholique" comporte la même ambiguïté. Il est certes l'adjectif qui qualifie une Eglise particulière, très souvent l'Eglise catholique romaine et parfois l'Eglise catholique chrétienne. Mais il signifie avant tout l'universalité de l'Eglise : selon la conception géographique comportant l'idée de toute la création, et selon la conception de la totalité de l'enseignement préservé. Alors, quelle Eglise ne voudra-t-elle pas être catholique ? Ne croyons-nous pas, selon le symbole de Nicée-Constantinople (une des confessions de foi les plus partagées dans le monde entier), en l'Eglise, une, sainte, catholique et apostolique ?

Un ouvrage qui vient de paraître ouvre ce dossier à nouveaux frais mais dans une perspective résolument œcuménique : Vers une catholicité œcuménique ?, Fribourg, Academic Press, 2013 (vous pouvez en avoir un aperçu sur le site internet de la maison d'édition, en cliquant sur le titre du livre). Il s'agit des actes d'un colloque international qui a eu lieu il y a quelques années, et on dirait que la date de la parution est un clin d'œil à la 10e assemblée du Conseil œcuménique des Eglises qui débutera la semaine prochaine à Busan en Corée du Sud.

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